Les différents groupes d'Atlante se composent des castes sociales de la cité. Les prêtres sont au sommet tandis que les condamnés en peuplent les abysses. On ne peut pas parler de systèmes pyramidales étant donné que les condamnés et les étrangers sont plutôt rares dans la cité.

Il est presque impossible de pouvoir s'élever (mis à part par un excellent mariage, et encore, seul l'aristocratie vous sera peut-être ouverte) mais il est aisé de chuter.

« Poséidon est vôtre seul maître.
Vous êtes les véritables dirigeants d’Atlante.
Nul ne peut remettre en question votre divine parole. »

Personne ne saurait remettre en cause leurs décisions. Ils sont les élus de Poséidon. Leur jugement ne se remet pas en cause. Leurs devoirs religieux ne se cantonnent pas à de simples prières. Les décisions de justice leur reviennent également. L'aristocratie elle-même mange dans la main des prêtres, et ces derniers auront tendance à abuser de leurs pouvoirs. Mais sont-ils invincibles pour autant ? Il semblerait que non. Les prêtres comme les autres peuvent être condamnés. Dans ce cas-là, tous ses avantages et titres lui seront condamnés.

« Vous vous êtes élevé pour régner,
Anciennes familles d’Atlante,
Sans que rien n’ose jamais vous troubler. »

Qu’il est agréable de faire partie des bons gens. L’aristocratie ne se gêne, ni ne se dérange, et possède une qualité de vie bien plus élevée que la plupart des autres. Les autres ? Tout ce qui n’est pas eux. Anciennes et riches familles, bien avant la chute, leur nom est resté et leurs descendants prennent bien soin de rappeler au reste du monde qu’ILS sont les riches de cette cité et que leurs contacts sont innombrables. Ils doivent leurs richesses aux biens qu’ils possèdent ou gère dans la cité. Que ces dernières soient faussement légales ou non.

« Protecteurs de la cité, vous faites régner l’ordre.
Sur vous repose l’équilibre fragile de la société. »

Sous les ordres directs des prêtres, les miliciens sont choisis avec précaution pour assurer la sécurité et l’ordre dans la cité et à l’extérieur. Leurs affectations sont diverses mais on les distingue en deux catégories : extérieurs et intérieurs. Les premiers sont généralement envoyés protéger la cité d’attaques de bêtes ou de monstres marins et récupérer les étrangers. Les seconds assurent la paix entre les murs du dôme.

« Banales âmes.Qui êtes-vous ? Qu’êtes-vous ?
Votre nom n’est sans doute point connu.
Mais vous n’avez pas le malheur d’être nommés étrangers. »

La populace se compose de personnes en tout genre. Pauvres. Riches. Entre-deux ? Peu importe. Toute personne qui ne descend ni de l’aristocratie, ni des ordres religieux, peut se retrouver ici. Peut-être que ces gens-là auront l’occasion de faire une bonne union ? La plupart mènent une vie banale. Ils sont les travailleurs d’Atlante, nécessaires pour maintenir la vie économique de cette dernière. Tous n’ont pas eu la chance d’obtenir une éducation correcte, mais une petite marge se démarque, pleine d’ambition.

« O étranger dont le corps s’est perdu dans les abysses de l’océan.
Ils t’ont sauvé ! Mais à quel prix ?
Tu es devenu prisonnier de leur cité, à jamais. »

Les étrangers sont des voyageurs, des diplomates, des marchands venus d’ailleurs. Leur bateau a rejoint le fond des océans et des miliciens leur ont prêté main-forte. Sauvés de la noyade, ils ont été amenés à Atlante. Cependant, ils sont incapable de respirer sous l’eau, de quitter la cité comme ses natifs… Ils ne sont là que pour renouveler le sang.

Au plus bas de l’échelle, certains arrivent à tirer leur épingle du jeu par de bons mariages, par l’ingéniosité ou encore par leur exotisme. Ils attirent les regards et la jalousie. Or, ils resteront à jamais des étrangers et les atlantes ne cesseront de le leur rappeler.

« Sur votre corps, des écailles vous hantent.
Plus jamais, le respect ne vous sera accordé…
Seule la mort vous étreindra. »

Criminels ou innocents, ils ont été maudits par le roi des océans. A l’instant où des écailles sont apparues sur leurs corps, ils l’ont su. Peut-être ont-ils tenté de les cacher mais leur secret a été découvert, les menant à la déchéance. Privilège, rang, les condamnés ont tout perdu pour rejoindre les bas-fonds de la société dans l’attente de la mort. Leur dernière délivrance.